Parmi les nouvelles énergies renouvelables indigènes respectueuses de l’environnement, la géothermie profonde dispose de loin du potentiel théorique le plus important en Suisse.
Avec Geo-Energie Suisse AG, les actionnaires mettent en commun leurs compétences et leurs ressources pour développer de nouvelles technologies et créer ainsi une base commune permettant de partager largement les risques économiques et techniques. Geo-Energie Suisse AG a pour objectif premier le développement de projets pilotes, afin de démontrer à moyen terme la faisabilité technique des centrales de géothermie profonde et de prouver leur rentabilité sur le long terme.
lun.
10
févr.
2025
Une nouvelle campagne d'acquisition de données géophysiques s'est achevée récemment. Au contraire des campagnes de l'été 2023 et du printemps 2024 qui avaient pour but de relever des données 2D, la campagne de janvier 2025 a servi à relever des données tridimensionnelles.
La campagne de mesures géophysiques (sismique-réflexion 3D) s’est terminée récemment. Deux camions vibreurs ont sillonné durant huit jours un secteur de 30 km2 autour du forage (villages de Bassecourt, Glovelier et Boécourt). La grande quantité de données récoltées par les nombreux capteurs (géophones) va maintenant être traitée durant plusieurs semaines afin de fournir une image tridimensionnelle du sous-sol que pourront interpréter les géologues.
La sismique 3D apporte un degré de détail supplémentaire par rapport aux données acquises jusqu’à présent. Cette méthodologie a été recommandée par le Service sismologique suisse (SED). Les données acquises vont permettre de planifier les prochaines étapes du projet. D’un point de vue scientifique, il s’agit d’une grande opportunité pour améliorer notablement les connaissances sur la géologie jurassienne et optimiser la sécurité du projet.
lun.
13
janv.
2025
Afin d’affiner davantage les premiers résultats obtenus lors des campagnes de mesures géophysiques précédentes (2023-24), deux camions vibreurs vont prochainement parcourir un secteur de 30 km2 autour du forage.
La sismique par réflexion 3D est une méthode non invasive fonctionnant sur un principe similaire à celui de l’échographie médicale : le camion provoque des vibrations et le sous-sol réfléchit de différente manière ces ondes selon la nature et structure de la roche. Des géophones disposés à intervalles réguliers captent en surface les signaux renvoyés et enregistrent les données permettant aux géologues de dériver une image en trois dimensions du sous-sol. La sismique 3D apportera un degré de détail supplémentaire par rapport aux données acquises jusqu’à présent. Cette méthodologie a été recommandée par le Service sismologique suisse (SED).
Les mesures seront réalisées par Geo2X, entreprise compétente en la matière et qui a déjà réalisé avec succès la campagne de mesures géophysiques 2D dans la Vallée de Delémont en avril
dernier.
Les mesures débuteront le 14 janvier et dureront deux semaines environ, en journée (8 h -18 h environ). Les camions emprunteront principalement et préférentiellement le domaine public
(routes), essentiellement sur les villages de Bassecourt, Glovelier et Boécourt.
Les nuisances sonores seront de courte durée, au moment du passage du camion-vibreur. L’amplitude des vibrations sera surveillée et respectera les normes en vigueur évitant ainsi tout impact
sur les bâtiments, routes ou conduites. Les personnes riveraines concernées par les mesures ont été prévenues à l’avance.
Les données qui seront acquises ainsi que celles déjà recueillies grâce au forage d’exploration et aux campagnes de mesures précédentes vont permettre de planifier les prochaines étapes du
projet. D’un point de vue scientifique, il s’agit d’une grande opportunité pour améliorer notablement les connaissances sur la géologie jurassienne. Jusqu’ici, le sous-sol profond n’a été
décrit aussi précisément que très localement au niveau national.
En mars-avril 2025, des tests de stimulation vont être menés dans le forage d‘exploration qui a été réalisé avec succès en été 2024. Une information détaillée sera faite en amont de ces
mesures.
Pour rappel, ce projet, en cas de résultats favorables, pourrait permettre d’alimenter plus de 6000 ménages en électricité.
mer.
28
août
2024
La profondeur de 4000 mètres a été atteinte en moins de trois mois. Il s'agit du premier forage dans l'Arc jurassien suisse entre Genève et Bâle à traverser entièrement les sédiments et à atteindre le socle cristallin. Grâce à l’expertise scientifique et technique déployée avant et pendant le chantier, le puits a été foré, tubé et cimenté dans les règles de l’art et sans aucune conséquence sur la sécurité civile ou sur la qualité de l’environnement. Les travaux ont permis d’acquérir les données nécessaires pour la suite du projet.
Le forage s’est déroulé en trois sections successives (-500m, -1800m, -4000m) de diamètre décroissant. À chaque étape, les critères légaux concernant la protection de l’environnement ont été respectés (préservation de l’eau, de l’air et de la biodiversité). Aucune arrivée ou perte d’eau n’a été signalée, ni aucune venue de gaz dans le forage. Aucun événement sismique n’est survenu.
Concernant la protection contre le bruit, tout a été entrepris pour limiter les impacts sur la population d’un chantier fonctionnant 24h/24.L’analyse géologique doit à présent être affinée, mais les premières données correspondent en grande partie à la succession stratigraphique prévue, l’événement le plus inattendu étant une couche de sel gemme plus étendue que prévu. Les très nombreuses données recueillies vont permettre de planifier les prochaines étapes du projet. D’un point de vue scientifique, il s’agit d’une grande opportunité pour améliorer notablement les connaissances sur la géologie jurassienne. Jusqu’ici, le sous-sol profond n’a été décrit aussi précisément que très localement au niveau national.
Geo-Energie Suisse et Geo-Energie Jura sont très satisfaits et heureux de cette étape cruciale qui concrétise des perspectives d’avenir novatrices pour un approvisionnement énergétique durable. Ce premier succès sera fêté le 28 août sur le site, lors d’un événement rassemblant les collaborateurs, les partenaires opérationnels, techniques et scientifiques, ainsi que les représentants administratifs et politiques locaux, cantonaux et fédéraux.
Le projet connaîtra ensuite une accalmie sur le site, puisque de nombreuses études devront être menées pour exploiter les données récoltées et pouvoir analyser les suites du projet. Pour la suite de l’agenda, la phase d’exploration du projet de Haute-Sorne s’étend jusqu’à fin 2025. Au début de l’année prochaine, des tests seront menés dans le forage et une nouvelle campagne géophysique sera réalisée. La décision relative à la poursuite du projet sera prise sur la base de l’analyse de toutes les données acquises durant cette phase du projet.